Lors de la dernière présentation en date du nombre de cas et de décès du coronavirus Covid-19 en France, le 24 mars 2020, Jérôme Salomon a précisé un détail qui risque fort d’alimenter toutes les théories du complot possibles et imaginables : les chiffres officiels du coronavirus sont faux. Le gouvernement ment, et continue d’appeler les Français à aller travailler, risquant ainsi leur vie.
Le nombre de morts est faux
Jérôme Salomon, directeur général de la santé (DGS) devenu le visage de terrain du gouvernement durant cette crise du coronavirus Covid-19, a déclaré, le 24 mars 2020, qu’il y a désormais plus de 22.600 cas confirmés de contaminations au coronavirus en France. Un seuil symbolique a été franchi : celui des mille morts, 1.100 très précisément. Mais si cette augmentation n’est malheureusement pas étonnante, c’est un détail de son intervention qui doit inquiéter les Français.
Le DGS a déclaré que le bilan des morts ne tient compte que des décès à l’hôpital, ce qui exclut, de fait, les Ehpad. Et on sait que dans les établissements de ce type, de plus en plus de personnes âgées sont en train de décéder du Covid-19. Dans les Vosges, un Ehpad à lui seul compte plus de 20 décès de cette maladie, et le même scénario catastrophe se déroulerait dans de nombreux Ehpad en France. Les personnes âgées se contaminent entre elles et décèdent, sans que le gouvernement les compte dans ses chiffres officiels.
Le nombre de cas est faux
Autre mensonge concernant les chiffres du gouvernement sur la pandémie du coronavirus : le nombre de cas. Seuls les cas confirmés sont décomptés, donc seuls les cas les plus graves pour lesquels un test a été réalisé et s’est révélé positif. Le gouvernement semble en effet ne pas vouloir mener une campagne de dépistage massif et ce malgré que ce soit une stratégie efficace, comme l’a démontré la Corée du Sud, et que ce soit la stratégie conseillée par l’OMS.
Il y a donc de nombreux cas qui ne sont pas graves qui n’ont pas été diagnostiqués car les symptômes ne nécessitaient pas d’hospitalisation ou ne suscitaient pas d’inquiétude. Et ce sans compter les porteurs asymptomatiques qui sont légion dans le cadre de cette maladie, notamment les enfants qui semblent développer une version très légère de Covid-19 tout en étant des vecteurs de contamination.
La Protection civile italienne, qui lutte depuis le début contre l’épidémie dans le pays, a déclaré hier que le bilan officiel de 64.000 cas est fortement sous-estimé… pour les mêmes exactes raisons. L’Italie aussi a choisi la stratégie de ne tester qu’essentiellement les personnes prises en charge par les hôpitaux ou les secours. Selon le directeur de la Protection civile, Angelo Borrelli, c’est simple : « un ratio d’un cas confirmé pour dix non détectés nous semble plausible ». En Italie, il y aurait donc 640.000 cas et non 64.000, ce qui confirme certaines thèses de scientifiques sur le sujet.
Il n’y a aucune raison qu’en France ce soit différent puisque l’Hexagone a choisi exactement la même stratégie que l’Italie, au point de faire les mêmes exactes erreurs. On compterait donc 10 fois plus de cas sur le territoire français, soit 220.000 et non 22.000.