La Covid-19 continue de contaminer jeunes et vieux dans le monde, aucun vaccin n’étant prêt. Et l’épidémie s'accélère avec un nouveau cap de franchi, ainsi qu’un nouveau record de cas en 24 heures dans le monde. En France aussi, la situation évolue… et est de plus en plus mauvaise.
La barre des 27 millions de cas est franchie
Selon les données de l’Université John Hopkins, qui retrace l’ensemble des cas dans le monde en partant des publications officielles des divers gouvernements, la pandémie de Covid-19 a franchi un nouveau seuil en cette deuxième semaine du mois de septembre 2020 : on compte 27,002 millions de cas de Covid-19 dans le monde. Le nombre de décès liés à la maladie est, lui aussi, en hausse : 882.053 sur l’ensemble de la planète.
Mais le chiffre marquant de ce premier week-end du mois de septembre 2020 est probablement le nouveau record de cas quotidiens au niveau mondial, établi, selon les données de l’université John Hopkins, le vendredi 4 septembre 2020. Ce jour-là, 304.626 nouveaux cas ont été détectés, battant ainsi le précédent record de 304.351 cas en 24 heures établi le 14 août 2020.
France : 62 départements en situation de vulnérabilité, le taux de positivité augmente
L’Hexagone n’est pas épargné par cette reprise de la pandémie, loin de là. Santé Publique France, selon les derniers chiffres publiés le 16 septembre 2020 au soir, annonce que le taux de positivité des tests est une nouvelle fois en hausse : 4,9%. D’ailleurs, le 4 septembre 2020, soit le même jour que le nouveau record mondial de cas en 24 heures, la France a battu son propre record de cas en une journée avec 8.975 personnes testées positives à la Covid-19. Un nombre jamais vu depuis le début de la pandémie en décembre 2019.
Le gouvernement reste particulièrement vigilant et a désormais placé 62 départements en situation de vulnérabilité modérée ou élevée. 19 départements ont même dépassé le seuil d’alerte en termes de taux d’incidence des cas fixé, pour la Covid-19, à 50 cas pour 100.000 habitants.
Santé Publique France, précise que « si le nombre de patients testés est en augmentation, ceci n’explique pas la hausse des cas observée. Depuis début juillet, le nombre de patients dépistés a été multiplié par un peu plus de 2 et le nombre de nouveaux cas par 12 ».