Troisième vague ou pas troisième vague ? Telle est la question. Et tout le monde se la pose : le gouvernement, les scientifiques et, bien évidemment, les citoyens. Car troisième vague signifierait Confinement 3, et personne ne le veut. Mais l’annonce, par l’Italie, d’un reconfinement a de quoi faire craindre le pire.
L’Italie reconfine… presque un an pile après le premier confinement
Lundi 15 mars 2021, la moitié des régions italiennes sont reconfinées, et l’autre moitié semi-confinées. En cause : l’augmentation du nombre de cas dans la péninsule qui ressemble à s’y méprendre à une troisième vague : entre janvier 2021 et mars 2021, le nombre de cas en 24 heures a doublé, passant d’environ 15.000 à un peu moins de 30.000.
Pour les Italiens, c’est une double peine : les bars et restaurants avaient pu rouvrir, alors que le beau temps est de retour, tout comme les températures douces. Et c’est un très mauvais souvenir qui se rappelle à eux.
En mars 2020, très précisément le 10 mars 2020, l’Italie était le premier pays européen à annoncer un confinement généralisé de toute sa population face à la pandémie. Un an après, c’est donc le retour du confinement.
Le reconfinement menace toujours les Français
Les Français se souviendront, de leur côté, qu’Emmanuel Macron avait annoncé le confinement quelques jours après l’Italie. Le reconfinement italien peut donc être une très mauvaise nouvelle : il pourrait, comme en 2020, donner une tendance qui sera adoptée par d’autres pays.
Mais les situations italienne et française diffèrent : la troisième vague italienne a pu être causée par la réouverture des bars et restaurants, ce à quoi le gouvernement français s’est opposé. Elle est néanmoins survenue malgré le vaccin, la France et l’Italie étant relativement proches en termes de taux de vaccination, ce qui signifie que la vaccination ne suffit à pas à l’éviter.
Côté cas, l’Italie a connu, début 2021, un nombre de cas par jour plus bas que la France, entre 10.000 et 15.000, là où l’Hexagone a stagné à environ 20.000. S’il y a une augmentation de cas en France (aujourd’hui entre 25.000 et 30.000), elle est moins nette qu’en Italie où le nombre a doublé, ce qui semble exclure une troisième vague en France au 15 mars 2021.