L’incertitude plane sur les énormes enjeux financiers des vaccins anti Covid

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Par Gérard Delépine Publié le 16 février 2021 à 4h49
Vaccination Covid19 Priorite Patients Cancer Hemopathie
50%Plus de 50% des Français veulent se faire vacciner contre la Covid-19.

Le marché des médicaments

Les malades sont moins nombreux que les biens portants. De plus, les traitements des malades sont généralement de courte durée, car si le médicament est efficace il guérit les malades, et s’il ne l’est pas le client meurt ou change de médicament.

Le marché des médicaments pour les biens portants est plus prometteur que celui des malades surtout si on leur promet que le traitement bien suivi à vie leur assurera la bonne santé. Un exemple typique est celui des traitements anticholestérol, qui malgré leur intérêt non établi pour la majorité de ceux qui les prennent(1) sont encore parmi les plus prescrits en France. Mais là encore le marché ne concerne qu’une partie de la population, celle exposée au risque.

Les vaccins constituent le marché idéal puisqu’il concerne la totalité de la population. Et si une propagande efficace ou une obligation légale intervient, c’est le jackpot assuré, d’autant plus qu’elle exonère par avance les firmes de poursuites judiciaires en cas de complications vaccinales. Les vaccins anti covid en représentent l’exemple actuel. Mais les mauvais résultats cliniques récents et les multiples effets secondaires risquent de fragiliser le marché.

L’industrie des vaccins

L’industrie des vaccins est très concentrée : 5 entreprises mondialisées assurent 80% des ventes : GSK (8,3 milliards d’euros en 2019), Merck (7,3), Pfizer (6), Sanofi (5,8), CSL (1M)

Ce secteur représente pour ces entreprises l’un des plus dynamiques(2). Les ventes mondiales de vaccins sont passées de 26 milliards de dollars en 2011 à 32,3 milliards de dollars en 2014 et leur croissance annuelle actuelle, supérieure à 10% pourraient leur faire avoisiner les 80 milliards de dollars en 2025.

C’est aussi l’un des plus rentables(3) (4) car les vaccins ne sont pas ouverts à la concurrence donnant au fabricant toute liberté pour fixer le prix. Les analystes disent que la marge bénéficiaire est « entre 10 et plus de 40 pour cent. » Mais elle atteint parfois beaucoup plus. Le vaccin Gardasil constitue un bon exemple. Alors que les publicités vantent son activité anticancer, celle-ci n’a jamais été démontré dans aucun essai et le nombre de cancers du col utérin a augmenté chez les populations vaccinées (5) (6). Il bénéficie pourtant d’un prix record : près de 400 euros pour les 3 doses d’une vaccination complète alors que le prix moyen des autres vaccins est compris entre 20 et 40 euros. Avec les anti-cancéreux, il a permis à Merck de redevenir rentable au quatrième trimestre 2018(7), dégageant un bénéfice net de 1,82 milliard de dollars contre une perte de 1,05 milliard un an auparavant.

Un porte-parole de Merck a déclaré à The Atlantic que les vaccins demeuraient l’un de ses principaux domaines d’intérêt — il a généré des ventes de 5,3 milliards de dollars en 2014.

L’Eldorado rêvé des vaccins anticovid

Grâce à la panique mondiale créée et entretenue par une propagande sans précédent et le lobbying intense pour imposer une obligation vaccinale dans le plus de pays possibles, les vaccins anticovid représente un marché potentiel de centaines de milliards de dollars.

Un des médecins très lié à cette industrie déclarait dès avril 2020 à Sud Radio espérer vacciner deux fois 7 milliards d’individus, ce qui au prix moyen de 20 dollars l’unité générerait ainsi 280 milliards de vente. Et depuis l’arrivée providentielle des variants et les incertitudes sur la durée de l’immunité vaccinale, l’espérance de devoir vacciner chaque année pour un nouveau variant et de prévoir des rappels réguliers élargit encore le marché potentiel.

Mais ce marché est un géant aux pieds d’argile car il repose sur une présentation médicale surjouée, et plusieurs plaintes pénales dont celle de reaction19 (8) (9) contre la thérapie génique abusivement appelée vaccin anticovid ont été déposées. Surtout les premiers résultats inquiétants des vaccinations en Israël et en Grande-Bretagne, le nombre important de complications fatales observées chez les vieillards aux comorbidités multiples et le nombre élevé d’effets secondaires handicapants pourraient ruiner les espoirs d’une rentabilité sans limites.

Le rêve devint réalité pour les actionnaires, mais pour combien de temps ?

Ce pseudo-vaccin mis sur le marché en dehors de toutes les procédures de sécurité habituelles constitue une escroquerie basée sur la peur panique créée par les médias et les gouvernements pour une pandémie qui a tué en un an à peine plus de 0,001 de la population française(10) et 0,0008 des Allemands, et mondialement guère plus que la grippe asiatique de 1958-1959 qui n’avait entraîné aucune hystérie, ni aucune conséquence économique.

Elle repose sur une tricherie scientifique prétendant que les vaccins sont efficaces à 95% alors que les médecins ne disposent que des communiqués de presse des laboratoires et des résultats préliminaires peu détaillées. L’analyse critique de ces données n’apporte aucune démonstration de l’efficacité pour diminuer la mortalité, ni pour limiter la transmission de la maladie, et ne détaille guère des effets secondaires à moyen et long terme, car la durée moyenne de suivi n’est que de 4 mois

Compte tenu des incertitudes des essais publiés à ce jour, les larges campagnes de vaccination actuelles en Israël et en Grande-Bretagne constituent des essais thérapeutiques de stade 3 dont les résultats sont scrutés avec attention. Or ceux-ci sont actuellement très inquiétants.

Le pari risqué de Benyamin Netanyahou

La campagne de vaccination par le vaccin Pfizer a commencé le 20/12/2020 et le gouvernement israélien a réussi la prouesse de vacciner plus de 3 millions de ses concitoyens en cinquante-trois jours, mais a-t-il eu raison de les transformer si vite en cobayes ?

Du point de vue scientifique, c’est passionnant car il s’agit d’un essai thérapeutique phase 3 d’ampleur inégalée qui apportera les réponses aux questions auxquelles Pfizer n’a pas répondu par ses essais bâclés.

Mais d’un point de vue éthique et médical, c’est très discutable. L’association Médicale Mondiale dont la déclaration d’Helsinki rappelle les leçons de Nuremberg stipule qu’un traitement expérimental ne doit être administré que s’il est susceptible de rendre un service personnel à celui qui le reçoit après une information loyale. Or pour les moins de 65 ans bien portants, il n’y a aucun bénéfice personnel à espérer tandis que des complications vaccinales sont possibles.

Et politiquement c’est risqué. Si la vaccination réussit à éradiquer la maladie Benyamin Netanyahou deviendra le nouvel héros du pays et gagnera les élections prochaines ; dans le cas contraire il risque de subir le sort de Benigno Aquino président philippin qui a tout misé sur la campagne de vaccination par Dengvaxia dont l’échec cuisant lui a couté la présidence et l’expose actuellement aux foudres de la justice de son pays.

Une campagne de vaccination a pour but d’empêcher la transmission de la maladie et de diminuer la mortalité dans la population. Ces deux critères sont les seuls pertinents.

Or depuis la vaccination, d’après l’OMS, incidence et mortalité quotidiennes ont explosé en Israël avec une incidence de nouveaux cas passée de 2792 le 20 décembre à 4573 le 9 février 2021 et une mortalité quotidienne passée de 18 le 20 décembre 2020 à 43 le 9/2/21. Malgré la poursuite d’un confinement renforcé de plus en plus discuté par les orthodoxes, le mois de janvier a établi le record absolu de mortalité mensuelle (1433 morts, soit le tiers de la mortalité globale depuis le début de l’épidémie) et journalier (69).

Certes, on ne peut affirmer pour l’instant que la vaccination est seule responsable de cette flambée de la maladie. Il ne s’agit pour l’instant que d’une corrélation temporelle très significative, et d’un signal d’alarme fort.

Evolution en Grande-Bretagne depuis la vaccination

La Grande-Bretagne est le second pays dans la course à la vaccination qui a débuté le 4 décembre avec le vaccin développé par Pfizer et BioNTech complété en janvier par le vaccin d’Astra Zeneca. Depuis cette date, un peu plus de 13 millions de personnes ont été vaccinées au Royaume - Uni, dont 25% des adultes et plus de 90% des plus de 75 ans.

Depuis lors, le nombre de contaminations quotidiennes est passée de 14 898 le 4 décembre à 68 063 le 9 janvier 2021 pour revenir lentement aux chiffres d’avant la vaccination

Et malheureusement la mortalité Covid19 a explosé avec une augmentation de près de 300% (414 le 4 décembre versus 1564 le 14 janvier) pour revenir au double de celle observée dans la semaine qui précédait la campagne de vaccination.

De plus la vaccination des personnes les plus à risques s’est heurtée à de nombreuses complications graves qui ont suscité une alerte à l’OMS par l’agence sanitaire norvégienne, et dans de nombreux pays à des restrictions à l’utilisation des vaccins pour les plus de 65 ans (pourtant ceux qui en seraient les cibles prioritaires).

Inquiétude pour l’avenir des ventes

Ces augmentations considérables et simultanées des mortalités journalières des décès dans les deux pays champions de la vaccination les 2 mois qui suivent la vaccination sont très inquiétantes. Elles confirment que les autorisations conditionnelles de mise sur le marché des vaccins ont été précipitées et prématurées.

Il faut espérer que, dans les semaines qui viennent, la situation sanitaire de nos amis israéliens et britanniques s’améliorera franchement. Si ce n’est pas rapidement le cas, les espoirs suscités par cette vaccination pourraient se transformer en cauchemar et la médiatisation inévitable du problème pourrait transformer cet échec médical en scandale sanitaire mondial entraînant une défiance généralisée envers la vaccination et une chute considérable des ventes de vaccin.

L’espoir dans les vaccins a suscité un optimisme boursier et des hausses importantes du cours des actions des fabricants lorsque leurs produits ont été autorisés à la vente. Depuis, en dépit d’une communication lénifiante, la chute des cours de Pfizer et d’Astra-Zeneca pourrait refléter les incertitudes sur la réalité des effets des vaccins.

1 Selon une enquête réalisée par l'assurance maladie, 61% des patients traités par statines ont un risque cardiovasculaire faible et 53% d'entre eux n'ont jamais été incités à respecter les règles d'hygiène et de diététique. De plus, dans les deux tiers des cas, la prescription de statines ne tient pas compte des seuils de LDL-cholestérol

2 Le marché mondial des vaccins doublera d'ici à 2025 la tribune.fr 18/03/2016

3 Bourree Lam a publié en 2015 dans The Atlantic magazine ‘Vaccines Are Profitable, So What ?

4 Big Pharma et big profits : Le marché des vaccins de plusieurs milliards de dollars (globalresearch.ca)

5 Hystérie vaccinale Vaccin Gardasil et cancer : un paradoxe Edition Fauves 2018

6 Gardasil : résultats cancérologiques actuels des vaccins anti HPV France Soir le 05/08/2020

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/gardasil-resultats-cancerologiques-actuels-des-vaccins-anti-hpv

7 Merck repasse dans le vert grâce aux vaccins et anti-cancéreux Par Le Figaro Publié le 01/02/2019

8 Disponible sur le site reaction19fr

9 L’association Reaction19fr et son fondateur ont déposé le 16 décembre une plainte pénale contre X contre la thérapie génique abusivement appelée « vaccin ». La plainte vise les délits qui suivent :

– Délit de mise en danger délibérée de la vie d’autrui Art. 223-1 du Code pénal

– Délit de tromperie aggravée Article L213-1 et L213- du Code de la consommation

– Délit d’abus de faiblesse Article 223-15-2 du Code pénal

– Délit d’extorsion aggravée Art. 312-2 du Code pénal.

10 Alors que la mortalité annuelle du cancer est estimée à près 160000 soit deux fois plus en nombre de morts et 10 à 20 fois plus en terme d’années de vie perdues car l’espérance de vie moyenne des décédés du covid19 atteignait 6 mois avant leur virose contre une vingtaine d’années pour les décédés de cancer.

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Chirurgien orthopédiste et statisticien

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