Mauvaise nouvelle pour les élèves des écoles primaires de France : la situation pandémique se dégrade. Le ministère de l’Éducation nationale a donc voulu prendre les devants, afin d’éviter des potentiels cluster dans les établissements, et a réinstauré le masque obligatoire. Pour tous.
Covid-19 : le retour du masque obligatoire dans les écoles primaires
Alors que la France a franchi une nouvelle fois à la hausse la barre symbolique des 10.000 nouveaux cas en 24 heures sur son territoire, Santé publique France précise que 12.476 cas ont été dépistés le 9 novembre 2021, le ministère de l’Éducation Nationale a annoncé la mauvaise nouvelle dans la nuit du 9 au 10 novembre 2021 : le masque dans les écoles primaires sera à nouveau obligatoire partout.
L’ensemble des élèves de primaire de France devront donc porter à nouveau le masque en classe, et ce quel que soit le taux d’incidence et le nombre de cas recensés dans leur département. La mesure n’avait jamais été abandonnée, mais était encore soumise à des paramètres territorialisés.
L’obligation du port du masque sera à nouveau d’actualité dans les écoles primaires le lundi 12 novembre 2021, après le pont du 11 novembre 2021.
Tous les écoliers logés à la même enseigne
Outre l’augmentation du nombre de cas en France et le risque d’une « cinquième vague pandémique », comme annoncée par l’OMS pour la région Europe et dont on voit les conséquences en Allemagne, en proie à des taux d’incidence record jamais atteints depuis le début de la pandémie, il est possible que le ministère de l’Éducation nationale ait également voulu mettre tous les écoliers sur un pied d’égalité.
Depuis la rentrée, en effet, seulement 21 départements en France avaient maintenu, pour cas de taux d’incidence élevé, le masque dans les classes de primaire. Mais dès lundi 8 novembre 2021, 40 nouveaux départements ont été concernés, portant le total à 61, soit plus de la moitié du territoire.
Emmanuel Macron, lors de son allocution présidentielle du 9 novembre 2021, n’avait qu’annoncé un report des assouplissements prévus au niveau des règles sanitaires, y compris à l’école, mais n’a pas laissé entendre un durcissement de ces mêmes règles.