La crise sanitaire a changé radicalement les besoins des Français : désormais les masques de protection, obligatoires dans les lieux clos accueillant du public depuis le 21 juillet 2020, et les gels hydroalcooliques sont devenus indispensables. L’occasion, pour certains, de frauder… mais la DGCCRF veille au grain.
Les masques trop chers…
Selon Virginie Beaumenier, directrice de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), qui a donné une conférence de presse le 27 juillet 2020 à l’occasion de la publication du compte rendu des activités de la DGCCRF en 2019, l’organisme était sur le pied de guerre dès début mars 2020.
Parmi les fraudes recensées, traquées et sanctionnées, il y a bien évidemment les masques vendus trop cher par certains commerçants, surtout lorsque la pénurie faisait rage en France et dans le monde. Les masques, pour rappel, ont un prix plafonné à 95 centimes d’euro pièce. Si en ce mois de juillet ce prix est généralement respecté et que les masques sont même vendus bien moins chers, ce n’était pas forcément le cas.
Au 8 juillet 2020, selon la DGCCRF, pas moins de 18.600 contrôles sur les masques chirurgicaux et grand public ont été menés en France. « On a trouvé des lots de masques non-conformes dans le cadre de la task force qui ont donné lieu à des retraits du marché ou des interdictions de commercialisation ».
… et des gels hydroalcooliques inefficaces
Autre point de vigilance : les gels hydroalcooliques. La DGCCRF a mené 23.000 contrôles sur ces produits et découvert, notamment, des gels inefficaces car contenant une quantité d’alcool insuffisante pour que l’effet anti-bactérien escompté soit réel.
Mais ce n’est pas tout : la répression des fraudes a également analysé et contrôlé les diverses méthodes miracle contre le Covid-19 qui ont pu apparaître sur les réseaux sociaux, notamment à base de pierres énergétiques ou de simples huiles essentielles.
Pour rappel, à ce jour, aucun traitement efficace n’est connu contre le Covid-19 dont on ne soigne que les symptômes, et aucun vaccin n’a été développé.