Le Premier ministre Jean Castex a tenu, le 4 février 2021, une nouvelle conférence de presse sur la situation sanitaire et la pandémie, la dernière avant le début des attendues, et craintes, vacances scolaires de février. Pas de mauvaises surprises à l’horizon, pour les Français : les mesures sanitaires restent inchangées.
Les vacances pourront avoir lieu, mais « prudence »
Le gouvernement n’a eu de cesse de le répéter : les vacances de février pourront avoir lieu. Les ministres rappelaient toutefois qu’un risque existait, et existe toujours, d’un reconfinement si la situation sanitaire venait à se dégrader. Jeudi 4 février 2021, ce n’aura pas été le cas : Jean Castex a annoncé un statu quo sur les mesures sanitaires.
« La circulation du virus n'a pas sensiblement augmenté au cours des deux dernières semaines », a déclaré le Premier ministre, ce qui justifie pour le gouvernement la décision de ne rien changer. Si le couvre-feu à 18 heures reste d’actualité, tout comme les règles strictes pour les déplacements à l'étranger, « nous avons choisi de ne pas limiter les déplacements entre régions ». L’exécutif appelle toutefois les Français à « la plus grande prudence ». La situation pourrait en effet se dégrader à tout moment, surtout à cause du variant britannique.
Les Français sont donc libres de se déplacer où ils veulent, ce qui fera du bien à la population mais pourrait également avoir un effet pervers : permettre au virus, et tout particulièrement aux variants, de se propager dans des zones où ils sont peu présents.
Le confinement est toujours une option
Avec un nombre de contaminations qui ne baisse pas, 23.274 le 4 février 2021 selon Santé publique France, soit 3,27 millions de cas en tout, et près de 78.000 décès, la situation pandémique en France n’est toujours pas résolue. Le gouvernement n’exclut pas de devoir reconfiner.
Cette solution « signifierait la fermeture de beaucoup de nos commerces et de nos établissements d'enseignement », a rappelé le Premier ministre. « La situation ne le justifie pas à ce jour : notre niveau d’incidence est certes élevé mais il reste encore très inférieur à ce qu’il était en octobre dernier, alors même que nous dépistons toujours autant ».
Le Confinement 3 est donc toujours dans les cartons : « si nous y sommes contraints, nous n'hésiterons pas à prendre nos responsabilités ».