La Suède, leçon sanitaire, économique et démocratique pour la France et le monde

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Par Gérard Delépine Modifié le 15 juin 2020 à 5h48
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10%La Banque de Suède s'attend à une chute du PIB du pays de 10% en 2020.

La Suède non confinée a des résultats globaux bien meilleurs

Le 5 mai 2020, je signalais dans une tribune, sur économie-matin, que la Suède[1], les Pays-Bas et l’Islande qui n’ont pas confiné leurs peuples, affichaient déjà des résultats sanitaires globaux et économiques bien meilleurs que les nôtres, questionnant ainsi une nouvelle fois l’intérêt du confinement imposé par nos autorités.

Contre l’évidence, le conseil scientifique du Président s’autocongratule

Depuis cette date, le conseil scientifique s’est gargarisé du confinement policier français qui « aurait arrêté l’épidémie », tandis que le Figaro titrait que la mortalité suédoise serait « supérieure à celle de la France » et que d’autres mettaient en exergue les « meilleurs résultats de la Norvège par rapport à la Suède ». Que de distorsion de l’information !

Ces trois affirmations sont fausses

Le confinement français n’a pas permis d’arrêter l’épidémie et a de multiples conséquences délétères que nous avons détaillé ailleurs.[2] [3]

La Suède s’en tire beaucoup mieux

Au 11 juin 2020, la mortalité suédoise globale directement liée au Covid19 (475/ million d’habitants) égale maintenant celle de la France (470/million), mais l’absence de victimes collatérales du confinement[4], de retard scolaire, de blocage sociétal et les bien moindres dommages économiques subis [5] lui confèrent toujours un bénéfice considérable sur nous. Sa perte en PIB ne serait que de 1 % contre plus de 11 % en France.

Le nombre de victimes indirectes du confinement en France augmente chaque jour avec les évaluations des cancérologues, des cardiologues et des psychiatres, les malades confinés n’ayant pu ou voulu être pris en charge à l’hôpital : peur de déranger, peur de sortir, peur d’attraper ce si méchant Covid diabolisé mille fois par jour à la TV si on bougeait de sa cabane protectrice, du moins le croyaient-ils…

A cette occasion, soulignons que le mythe de la télémédecine qui allait révolutionner la pratique médicale s’est écroulé. La relation médecin-malade doit être directe, sinon elle perd en acuité. Mieux que rien, peut-être, mais vraiment pas comparable.

La Norvège rétropédale courageusement dans son analyse

La Norvège a de plus mauvais résultats globaux que la Suède. Certes, elle a enregistré moins de décès directs de Covid19, mais Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique a présenté fin mai une étude montrant que le confinement n’en était vraisemblablement pas responsable[6] : « le taux de reproduction effectif était déjà tombé à 1,1 le 12 mars »[7] [avant le confinement]. De ce fait, les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement auraient été « similaires ». « Nous aurions pu rester non confinés en prenant simplement une série de précautions pour ralentir l’épidémie. Il est important que nous en soyons conscients ».

L’agence statistique norvégienne a également été la première au monde à calculer les dommages permanents causés par les fermetures d’écoles : « chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves, freine les chances de réussir sa vie et réduit de façon permanente le potentiel futur des revenus ».

De plus, en deux mois de blocage le PIB norvégien a perdu 11% environ et les autorités espèrent limiter les pertes à environ 5 % sur l’ensemble de l’année 2020.

C’est sur ces données que le premier ministre norvégien[8] vient courageusement de reconnaitre qu’elle aurait dû suivre l’exemple de ses voisins suédois et a regretté publiquement les contraintes sanitaires qu’elle a imposées.

Science, religion, secte ?

La promesse « d’éradiquer l’infection » par l’astreinte à résidence de la population est née de la prophétie de Ferguson qui s’est révélée totalement erronée [9] [10] [11] et des projets établis en novembre 2019, lors d’une réunion internationale prévoyant une pandémie… Neil Ferguson a finalement dû démissionner de son poste.

Et c’est pourtant encore sur des simulations utilisant des programmes de simulation semblables à ceux de Ferguson que le conseil scientifique base ses avis actuels. Pourquoi refuse-t-il de revenir sur terre et de considérer les faits avérés pour les analyser scientifiquement ?

La religion repose sur des croyances qu’aucun fait ne peut démentir. Le gourou d’une secte convainc ses adeptes qu’il a raison et cette certitude, après un bon lavage de cerveau, reste ancrée contre toute évidence démontrée aux victimes, rendant très difficile le retour à une vie normale, malgré tous les efforts et le calvaire des familles, quand elles ont enfin retrouvé leur proche.

Les citoyens d’une partie importante du monde (plus de 3 milliards de personnes ?) ont subi un lavage de cerveau quotidien sur toutes les chaines d’information radio ou télévisées sept jours sur sept en continu, toutes les autres informations ayant disparu des écrans. La guerre au Yémen, la famine, l’éruption d’un volcan, rien n’exista plus aux yeux du monde du 17 mars à ce début juin où on tente de nous faire passer d’une peur à une autre.

Les membres du conseil scientifique se sont-ils comportés comme les adeptes d’une religion[12] dont le crédo se résumerait à la prophétie de Ferguson « confinons encore et toujours en attendant le nouveau médicament miracle[13] ou le vaccin[14] » ? Ou bien plutôt comme les gourous d’une secte dont le rôle était de « sidérer » la population afin qu’elle arrête de réfléchir et accepte tout, des consignes les plus débiles (interdiction de se promener seul sur une plage, ou de faire travailler son cheval) aux séparations des ainés de leurs familles afin qu’un vieillard de 99 ans ne meure pas du Covid, mais plutôt de désespoir et de solitude.

Surtout cette période de sidération a permis de faire voter en catimini des lois liberticides et de finir la casse de la protection du travail, la suppression des 35 heures, des protections de licenciement etc. Pas de réactions, pas de manifestations, on risquerait la mort par le virus …Les réseaux sociaux tentèrent timidement de protester, mais vite traités de complotistes et absolument pas relayés par la classe politique sidérée, elle aussi et cachée sous sa couette, une plaquette de nivaquine à portée de la main.

Si la science avait été au rendez-vous

La démarche scientifique repose sur le doute fertile cher à Spinoza et progresse par la confrontation des hypothèses aux faits constatés. Si les faits avérés contredisent l’hypothèse dominante, celle-ci doit être abandonnée pour une nouvelle hypothèse compatible avec les faits. L’hypothèse de Ferguson était que le seul le confinement pourrait entraîner un ralentissement des contaminations.

Mais la science n’était apparemment pas le souci de la plupart des membres du conseil scientifique, mais plutôt par tous les moyens même les plus vils d’imposer leur molécule à 800 € le remdesivir de Gilead, d’en faire monter les actions, et donc de démolir coûte que coûte, contre toute évidence et l’intérêt des patients, le traitement du Pr Raoult.

Chaque jour apporte sa confirmation de crime collectif contre les malades en leur refusant la chloroquine. La Floride qui l’a utilisé n’a pas de morts du Covid19 malgré l’âge de sa population, tandis que la ville de New York dirigée par des anti-Trump s’est cru obligée d’interdire la chloroquine (comme les politiques de gauche français) et accumule un nombre de décès très élevé, particulièrement dans les populations pauvres.

L’élite internationale a atteint des sommets de bêtise en conditionnant l’autorisation d’un traitement à la couleur politique de ceux qui le défendent et non aux faits avérés mondiaux. Peu de morts dans les pays utilisant d’emblée la chloroquine, par exemple Algérie (mortalité covid19 : 17/ million), Maroc (6/million), Malaisie (4/million) etc.

En France comme dans les autres pays qui l’ont imposé, le confinement aveugle n’a permis ni de ralentir l’épidémie, ni d’en raccourcir la durée, ni la mortalité.

Les faits rapportés par l’OMS (covid19 situation report) prouvent que cette hypothèse était fausse : dans tous les pays adeptes du seul confinement aveugle, l’analyse des tendances observées avec recherche de point d’inversion de tendance (break point-analysis) montre que la vitesse de contamination n’a jamais été diminuée par le confinement aveugle.[15]

L’Allemagne qui n’a pas utilisé cette méthode moyenâgeuse mais pratiqué la quarantaine isolant les infectés de la population saine, a mieux ralenti l’épidémie que ceux qui ont suivi les conseils de Ferguson.

La comparaison entre les Pays-Bas, non confinés, et la Belgique suggère même que le confinement aveugle puisse avoir accéléré les contaminations en Belgique.

De même, l’analyse de la cinétique du recul de l’épidémie dans les principaux pays européens atteints ne montre aucun bénéfice en intensité, ni en rapidité de l’épidémie dans les pays qui ont sévèrement confiné par rapport aux Pays -Bas non confinés.

Globalement, les 4 grands pays européens qui ont confiné leurs populations sans séparer les infectés des autres se classent tous parmi le peloton de tête de la mortalité mondiale directe du Covid19.

Il est donc surprenant que le conseil scientifique puisse vouloir faire croire que le confinement ait pu être efficace contre l’épidémie. Il doit tout de même avoir quelques doutes sur son utilité, puisqu’il précise « ne pas l’envisager de nouveau à l’avenir ».

Balance avantages/ risques. La catastrophe sanitaire du confinement

En médecine, une décision ne doit jamais être prise en n’envisageant que ses avantages potentiels. Elle doit aussi évaluer ses complications possibles pour dresser sa balance Avantages/Risques.

Le confinement a été responsable de très nombreuses victimes collatérales, pour l’instant ignorées par le comité scientifique et les statistiques officielles : les décès anticipés liés au retard de soins imposé par les mesures d’exception sanitaire (en France le plan blanc) et les complications directes du confinement.

Les retards de soins ont touché les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, ou leur prolongation aveugle par les pharmaciens pour les médicaments, et les nouveaux malades qui n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Depuis le début du confinement, 75.000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer. Même l’académie de chirurgie s’en est inquiété dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées. Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».[16]

En effet, cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie (infarctus, dont seulement la moitié des malades attendus se sont présentés en consultation), de neurologie (là aussi moitié moins d’accidents vasculaires constatés à l’hôpital), d’endocrinologie, rhumatologie etc. Compte tenu du très grand nombre de malades souffrant de maladies chroniques en France (environ 11 millions), ces retards sont potentiellement responsables de dizaines de milliers de décès non comptabilisés pour l’instant.

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques et en particulier des maltraitances familiales, des troubles psychiques et des suicides liés à l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage que constate déjà la presse australienne et qui pourrait faire jusqu’à 150000 victimes aux USA si le déconfinement est trop lent. Ce bilan n’est pas près d’être terminé.

Le tsunami économique du confinement

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, les huit semaines de confinement ont déjà diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros impactant principalement les transports, l’hébergement, la restauration, la construction, les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du lent rétablissement de la croissance perturbé par la persistance des mesures de déconfinement injustifiées la perte globale de PIB atteindrait plus de 10 points de PIB pour 2020.

L’évaluation de l’INSEE confirme ces estimations avec une diminution de 20 % du PIB au deuxième trimestre 2020. Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948. Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, et comme le retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste, l’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera certainement supérieur à ce chiffre.

L’OCDE prévoit que la France pourrait connaître une récession de 11,4 à 14,1 % de son PIB en 2020. C’est en France, pourtant moins touchée par l’épidémie que ses voisins que la crise économique pourrait être la plus forte du monde.

Et lorsqu’on constate que l’étendue (7 273 958 infectés) et la mortalité mondiale (413 372 victimes) du Covid19 au 11 juin, se situent d’après l’OMS[17] dans la fourchette basse des grippes saisonnières (environ 20 millions d’infectés et 290 000 à 550 000 morts), on peut déplorer que les mesures injustifiées pour lutter contre une fausse pandémie aient créé une catastrophe économique sans précédent et une vraie misère.

Et au-delà des dommages sanitaires, scolaires, sociétaux et économiques engendrés par le confinement, il faut aussi prendre en compte les dommages sur la vie démocratique.

Le déni démocratique du confinement français

Les résultats remarquables de Taiwan sur le Covid19 ont montré que la démocratie et la libre circulation des informations sont essentielles pour combattre efficacement l'épidémie de coronavirus. Ainsi que l’a rappelé le ministre de la santé taiwanais : « dans les pays autoritaires, les responsables locaux cachent la vérité au gouvernement central pour éviter les reproches, et le gouvernement central ment également à son peuple pour détourner les critiques du public au début d'une épidémie. En conséquence, les mesures de contrôle de la maladie sont retardées et finalement inefficaces »

Le comportement de nos gouvernants a été celui d’un pays autoritaire. Tout au long de l’épidémie, le gouvernement a menti à la population jusqu’au sketch des masques inutiles puis obligatoires, décrédibilisant l’expertise officielle et la parole de l’état.

Pour prévenir toute critique, le gouvernement a gardé secret le rapport 9 de Ferguson du 14 Mars, qui aurait pourtant justifié une analyse soigneuse par la représentation nationale et des experts indépendants comme cela a été fait en Grande -Bretagne, Suède et aux Pays-Bas. La solidité du rapport aurait dû être évaluée par le parlement et publiquement débattue avant de prendre une décision aussi dramatique que celle du confinement aveugle. Cela a été le cas en Suède et aux Pays Bas aboutissant au rejet des conclusions de Ferguson et au refus du confinement policier.

La propagande mensongère continue dans les médias et les communications officielles renforçant la panique, relayant la moindre étude truquée contre la chloroquine et celles glorifiant le confinement, alors que partout ailleurs les interrogations sur l’intérêt même du confinement se multiplient. Le traitement par anti paludéens et antibiotiques, interdits en France est maintenant recommandé avec succès par les autorités sanitaires de pays dont les populations globales dépassent 2 milliards d’individus[18].

L’éditorial du Dagens Nyheter suédois soulignait dans l’édition du 21 avril 2020 : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera ».

Maintenant que les autorités sanitaires reconnaissent enfin que l’épidémie ne pose plus de problèmes et que le gouvernement le gouvernement a décidé de ne pas prolonger au-delà du 10 juillet l’état d’urgence sanitaire, le nouveau projet de loi qui sera examiné à partir du 17 juin à l’Assemblée nationale, puis au Sénat vise à prolonger la suppression de droits élémentaires des citoyens en pays démocratiques. « Réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules », ainsi que « l’accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage », et, cerise sur le gâteau, le port du masque jadis décrété inutile par la porte-parole du gouvernement et même interdit aux forces de police par leur préfet est devenu obligatoire dans les transports publics.

ONU : Les États ne doivent pas abuser des mesures d’urgence pour supprimer les droits humains

Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’ONU ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence.

« Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire ».

Selon eux : « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence car elle offre des raccourcis ». « Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ».

Nous espérons que la discussion au parlement montrera le réveil d’une opposition efficace et rationnelle qui a totalement manqué tout au long de cette crise. Cette dernière n’a pas été de fait une crise sanitaire, mais avant tout une crise démocratique aux conséquences sanitaires et économiques catastrophiques.

Devant un tel comportement français, Churchill [19] aurait pu tristement constater : « vous avez abandonné la démocratie pour obtenir la sécurité sanitaire et vous avez obtenu un maximum de morts, une crise économique sans précédent et la dictature ».

Oui, La Suède, les Pays-Bas, l’Allemagne comme Taiwan, la Corée et le Japon et bien d’autres pays viennent de nous rappeler que l’exercice démocratique du pouvoir est nécessaire à la sécurité sanitaire et économique d’un peuple.

[1] https://www.economiematin.fr/news-suede-liberte-confinement-echec-difference-france-coronavirus-strategie-delepine

[2] https://www.francesoir.fr/le-confinement-tout-ce-que-lon-ne-vous-pas-dit-aberration-humaine-sanitaire-economique

[3] https://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-et-confinement-aveugle-combien-de-morts-evitables/

[4] Les victimes du blocage des soins des maladies chroniques, du retard de diagnostic des maladies apparues durant le confinement et de la chirurgie, singulièrement pour les cancers, les cardiopathies et les accidents cérébraux, des maltraitances familiales, des troubles psychiques et en particulier des suicides et tentatives, en quatre semaines nombre équivalent à une année habituelle.

[5] L’impact du Covid et des mesures anti Covid sur le PIB est estimé à 1à 2% pour la Suède contre plus de 10% pour la France

[6] D Dewitte Norvège : ‘Le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19’Business AM 28/5/2020

[7] COVID-19-EPIDEMIEN : Kunnskap, situasjon, prognose, risiko og respons i Norge etter uke 18 Folkehelseinstituttet, 5. mai https://www.fhi.no/contentassets/c9e459cd7cc24991810a0d28d7803bd0/notat-om-risiko-og-respons-2020-05-05.pdf

[8] Premier ministre norvégien Erna Solberg le 27 mai à la télévision d’état : « J'ai probablement pris de nombreuses décisions par peur" « La fermeture des écoles n’était peut-être pas nécessaire ».

[9] Rappelons par exemple qu’il avait prédit, en l’absence de confinement 70000 victimes du covid19 en Suède alors qu’au 2 juin 2020 l’OMS en comptait 4542.

[10] N Ferguson a lui-même reconnu devant la commission scientifique du parlement britanniques que sa prédiction de 510000 victimes anglaises en l’absence de confinement était exagérée

[11] Roman Marchanta, Noelle I. Samiad, Ori Rosene Learning as We Go – An Examination of the Statistical Accuracy of COVID-19 Daily Death Count Predictions Australia School of Mathematics and Statistics, Department of Mathematical Sciences, University of Texas at El Paso, USA *Corresponding author: sally.cripps@sydney.edu.au May 26, 2020

[12] La secte qui croit aux prédictions de Ferguson et aux recommandations de l’OMS et au confinement policier aveugle alors que jamais dans l’histoire enfermer ensemble malades et sujets sains n’a été efficace.

[13] Le remdesevir tant espéré par le conseil scientifique n’a toujours pas prouvé qu’il pouvait sauver des malades souffrant de Covid19

[14] Si le marché d’un vaccin anti Covid19 constitue l’Eldorado des fabricants il n’est pas à portée de main. Le vaccin contre le précédent Covid a été abandonné. Le vaccin anti-Sida n’existe toujours pas malgré plus de 30 ans d’investissements.

[15] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemics Ensenada Center for Scientific Research, Ensenada, BC medRxiv preprint April 24, 2020

[16] https://www.economiematin.fr/news-ouverture-bloc-operatoire-danger-malades-confinement-coronavirus-delepine

[17] OMS Covid situation report 147

[18] Dont la Chine, l’Inde, la Russie, le Maroc, l’Algérie, la Malaisie.

[19] Il me pardonnera de paraphraser sa critique des accords de Munich qui constitue un hommage à l’Homme qui a sauvé nos libertés et qui se trouve actuellement ignominieusement insulté par de nouveaux barbares.

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Chirurgien orthopédiste et statisticien

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