Plus on est gros, plus on est discriminé

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Par Anton Kunin Modifié le 2 mars 2021 à 16h09
Obesite
54%54% des jeunes filles en obésité âgées de 14 à 17 ans s'estiment discriminées.

Les personnes en situation d’obésité sont plus nombreuses à souffrir de discriminations. Pire, plus la masse corporelle d’une personne est importante, plus elle est susceptible de faire l’objet de discriminations, révèle la Ligue nationale contre l’obésité.

Parmi les personnes en obésité massive, 2 sur 5 s’estiment discriminées

Les discriminations, les personnes obèses savent très bien ce que c’est. Elles subissent ces discriminations de façon répétée et partout : dans la sphère publique, à l’école, au travail et même dans la sphère médicale. Si 18% de l’ensemble des Français subissent actuellement ou ont subi des discriminations, les personnes en situation d’obésité sont 23% à en subir. Pire, plus on est obèse, plus on est susceptible de faire l’objet de discrimination : ainsi, les personnes en obésité massive sont 41% à subir des discriminations, nous apprend un sondage Odoxa pour la Ligue nationale contre l’obésité.

Il apparaît que la propension à subir des discriminations et surtout à les ressentir est largement corrélée à l’âge et au sexe des personnes interrogées. Ainsi, les jeunes en situation d’obésité sont 6 fois plus nombreux que les seniors (36% contre 6%) à déclarer subir ou avoir subi ces discriminations. Les femmes et notamment les jeunes femmes en ont été particulièrement victimes : 38% des jeunes femmes contre 27% des jeunes hommes sont concernés.

1 personnes obèse discriminée sur 2 l’est dans l’espace public

Preuve que ces discriminations sont récurrentes et même très fréquentes, la majorité des personnes discriminées en sont victimes au moins une fois par mois pour 74% d’entre elles voire au moins une fois par semaine (54%).

Parmi les personnes en situation d’obésité qui rapportent subir des discriminations, 50% en subissent dans l’espace public, 45% dans le domaine scolaire ou professionnel et, dans une moindre mesure, dans leur cercle familial (22%) ou même dans le domaine médical (19%). Si la somme de ces pourcentages est supérieure à 100%, c’est parce qu’un quart des personnes discriminées (24%) subissent des discriminations dans plusieurs de ces domaines : 12% dans deux domaines et 12% dans 3 domaines ou plus.

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